Bad Schwartau, Allemagne. Le 23 septembre 2022 – Smart Paws GmbH, une entreprise en rapide croissance qui propose des assurances maladie pour animaux de compagnie en Allemagne et en Suisse, a annoncé sa fusion avec Trupanion, qui opère avec succès à l’international dans le secteur des produits d’assurance pour animaux.

Smart Paws a été créée en association avec des vétérinaires de renom qui avaient pour objectif d’aider leurs confrères et consœurs à remplir leur mission consistant à prodiguer le meilleur traitement possible aux animaux de compagnie malades et blessés. Les soins dispensés dans ce cadre englobent les méthodes de diagnostic, les techniques chirurgicales et les médicaments les plus modernes, et ce sans que la situation financière des propriétaires y fasse obstacle.

Trupanion s’est aussi fixé pour mission de permettre aux propriétaires responsables de faire bénéficier leurs animaux de compagnie de soins, indépendamment des frais élevés susceptibles de survenir ou d’éventuelles difficultés financières personnelles. Les deux entreprises se complètent par conséquent à merveille.

Elles reconnaissent en outre le rôle essentiel que les vétérinaires ont à jouer pour expliquer aux propriétaires les avantages que présente une bonne assurance maladie pour leurs chiens et leurs chats. Aussi travaillent-elles en étroite collaboration avec des vétérinaires pour que ce type d’assurance soit mieux accepté, pour renforcer la confiance dans la couverture qu’il offre et faire en sorte que le règlement des sinistres soit plus transparent et plus efficace – par exemple en payant directement les cabinets vétérinaires.

Sven Isenberg, le P.-D.G. de Smart Paws, se réjouit de cette évolution: «Smart Paws et Trupanion poursuivent le même objectif: être des partenaires de confiance pour les propriétaires et les vétérinaires désireux de permettre aux animaux de compagnie de bénéficier de soins au plus haut niveau.»

Les propriétaires considèrent de plus en plus leurs animaux comme des membres de la famille et se tournent vers des produits et services d’une qualité croissante. Eu égard à l’augmentation vertigineuse du coût des soins de santé pour les animaux de compagnie, nombreux sont ceux qui cherchent des solutions leur permettant de se prémunir contre les imprévus.

Le professeur Dick White, cofondateur de Smart Paws, y voit de nombreux avantages pour tous les intéressés: «J’ai 40 ans d’expérience en tant que vétérinaire et pour moi, il est évident que non seulement une assurance sur laquelle on peut compter profite aux animaux de compagnie et à leurs propriétaires, mais qu’elle accroît aussi la satisfaction professionnelle et le succès des vétérinaires.»

L’équipe de Smart Paws en Allemagne continuera de gérer personnellement les polices de ses adhérents tout en devenant partie intégrante de l’entreprise Trupanion qui se développe à l’international. Simon Wheeler, vice-président exécutif responsable de l’activité internationale chez Trupanion, se réjouit lui aussi: «Nous sommes heureux que Smart Paws, dont l’activité est axée sur le soutien aux vétérinaires, rejoigne nos rangs. Proposer une assurance maladie fiable pour les animaux de compagnie nous permet de soutenir le personnel vétérinaire très occupé et d’inciter davantage de propriétaires à bénéficier de la quiétude que procure une couverture d’assurance solide et un règlement rapide et efficace des sinistres.

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Smart Paws

Smart Paws est une compagnie allemande d’assurance pour animaux familiers, qui dispose d’agences en Allemagne et en Suisse. Elle a été fondée et développée par un vétérinaire et un spécialiste en assurances pour animaux; d’où l’étroite collaboration avec les vétérinaires. L’entreprise est mue par une passion: venir en aide aux animaux de compagnie et soutenir la communauté vétérinaire. L’équipe en plein essor se compose actuellement de 16 employés chargés personnellement de la gestion et du suivi de tous les produits et polices.

Trupanion

Avec plus de 740’000 souscriptions, Trupanion compte parmi les leaders de l’assurance maladie pour chats et chiens aux États-Unis, au Canada et en Australie. Depuis plus de deux décennies, l’entreprise donne aux propriétaires une sécurité qui leur permet de se concentrer sur le rétablissement de leurs animaux, et non sur le stress financier. Elle s’est donné pour mission de leur proposer la meilleure assurance maladie possible pour leurs compagnons à quatre pattes en offrant des remboursements illimités durant toute la vie des animaux. Elle est la seule prestataire à disposer d’une technologie qui lui permet de payer directement les vétérinaires, à la seconde même où ils présentent leur facture. Trupanion est cotée au NASDAQ sous le symbole «TRUP». L’entreprise, dont le siège social se trouve à Seattle, dans l’État de Washington, a été fondée en 2000. Les polices Trupanion sont émises aux États-Unis par la compagnie d’assurance en propriété exclusive American Pet Insurance Company, au Canada par l’Omega General Insurance Company et par la filiale à part entière Canada Pet Health Insurance Services, Inc. Trupanion Australia est un partenariat entre Trupanion et Hollard Insurance Company. Pour davantage d’informations, veuillez consulter le site trupanion.com.

Contact:

Sven Isenberg

s.isenberg@smartpaws.de

Avoir un chien peut certes être une merveilleuse expérience, mais avant de décider d’en adopter un, il est essentiel de réfléchir à tout ce que ça implique. En effet, si accueillir un animal dans sa vie peut être sourced’années de bonheur et de satisfaction, il est essentiel de se demander d’abord quel type de chien vous correspond et si le moment est bien choisi pour assumer la responsabilité considérable que cela entraîne.

Ci-dessous, nous énumérons un certain nombre de facteurs à prendre en compte.

  • Disposez-vous de suffisamment de temps et possédez-vous l’énergie nécessaire à consacrer à son éducation, sa socialisation, son besoin de se dépenser et son entretien?
  • Vivez-vous dans un cadre propice à avoir un chien?
  • Les autres membres de la famille se réjouissent-ils tout autant que vous à l’idée d’adopter un chien?
  • Vos ressources vous permettent-elles de subvenir correctement aux besoins du chien?

Vous serez responsable de la santé et du bonheur de votre chien pendant une quinzaine d’années, voire plus. Aussi devez-vous avoir la certitude que vous serez en mesure de lui apporter tous les soins qu’il lui faut.

Si vous avez répondu oui à tous les points ci-dessus, le moment est venu de réfléchir à la race de chien qui vous conviendrait le mieux. Votre choix peut dépendre de plusieurs facteurs: de votre expérience si vous avez déjà eu un chien, de la place dont vous disposez dans votre maison et, le cas échéant, dans votre jardin, du partage éventuel de cet espace avec des enfants ou d’autres animaux, et du temps que vous pourrez régulièrement consacrer à la promenade de votre animal.

Par exemple, si vous vivez dans un appartement avec un jardin partagé et que vous n’avez pas beaucoup de temps libre, un chien nécessitant beaucoup d’exercice ne vous conviendra pas, ou si vous avez des enfants en bas âge, ou que vous adoptez un chien pour la première fois, mieux vaut ne pas accueillir chez soi un chien venant d’un refuge sans connaître ses antécédents.

Certaines décisions doivent être prises de bonne heure: souhaitez-vous adopter un chien de race, un croisé ou un corniaud? Si vous optez pour une race particulière, vous devriez vous informer le mieux possible sur toutes ses facettes: prédispositions à certaines affections, espérance de vie moyenne, caractère général, soins nécessaires, etc. On trouve beaucoup d’informations concernant les questions de santé liées à des races particulières, et une étude récente menée dans plusieurs pays s’est penchée sur l’espérance de vie des 18 races les plus populaires. Elle a révélé que les Jack Russel terriers vivaient le plus longtemps et que les bouledogues français avaient l’espérance de vie la plus courte.

Opter pour un chien croisé qui réunit le physique et la personnalité de deux races différentes, peut être une bonne solution quoiqu’il puisse se révéler difficile de savoir quels caractéristiques physiques et traits de caractère prévaudront. Cependant, les races croisées ont l’avantage d’être issues d’un pool génétique plus vaste, ce qui permet de réduire la prédisposition à des maladies typiques de certaines races.

Pour en savoir le plus possible sur la race qui vous intéresse, cela vaut la peine d’essayer d’en rencontrer autant de spécimens que vous le pourrez.  Les grandes expositions canines sont propices pour commencer, et les propriétaires sont généralement enclins à partager leurs connaissances et leur expérience. En outre, la plupart des races ont leurs propres clubs et les contacter pour se renseigner davantage est une bonne idée. Ils pourront certainement aussi vous recommander des éleveurs fiables.

Autre décision importante: préféreriez-vous adopter un chiot que vous devrez éduquer ou un chien plus âgé.  Dans certaines circonstances, un chien adulte peut être le meilleur choix, en particulier s’il a déjà reçu une éducation de base et dépassé les phases de mâchouillement et de destruction.  Néanmoins, il aura déjà acquis une personnalité et tout un ensemble de comportements, bons ou mauvais, et les lui faire perdre pourrait poser quelques problèmes. Lorsque l’on choisit un chien adulte dans un refuge ou dans une association de sauvetage d’une race canine particulière, il arrive que peu d’informations soient disponibles au sujet de ses antécédents. Dans un tel cas, il est essentiel de se faire conseiller par le personnel qui a eu la responsabilité du chien depuis sa prise en charge. Il arrive aussi que des particuliers mettent leurs chiens à l’adoption, par exemple quand ils ne sont plus en mesure de prendre soin d’eux. Une telle situation permet normalement de se faire une idée plus précise de la personnalité d’un animal et de ses comportements, des bons comme des mauvais. Quoi qu’il en soit, il vaut toujours mieux faire d’abord connaissance avec le chien avant d’arrêter une décision. Peu importe si l’animal se trouve dans un refuge ou chez un particulier, vous pouvez demander de passer un peu de temps en sa compagnie pour avoir l’occasion de jouer avec lui, de le présenter aux membres de votre famille et à vos autres animaux, et d’aller le promener.

Autre aspect important avant l’adoption d’un chien adulte: réunir autant d’éléments que possible concernant ses antécédents de santé chez le vétérinaire. S’il est important que l’on vous remette son carnet de vaccinations, il est tout aussi essentiel de savoir s’il a eu des maladies ou subi des interventions chirurgicales. Ces informations vous seront utiles non seulement pour connaître les problèmes liés à son adoption, mais aussi dans le cas où vous souhaiteriez assurer votre nouveau compagnon.  Les traitements vétérinaires peuvent être très onéreux et impossibles à prévoir. Aussi est-il fortement recommandé de prendre une assurance maladie. Il en existe une vaste palette à des tarifs très divers, et prendre conseil auprès de son vétérinaire vaut la peine, car il sera d’ordinaire en mesure de vous orienter vers celle qui vous conviendra le mieux.

Conclusion, si vous vous préparez soigneusement et réunissez autant d’informations que possible, et si vous disposez de suffisamment de temps, d’énergie et d’argent, adopter un chien sera extrêmement gratifiant et vous procurera un plaisir immense pendant de longues années.

 

Nous les connaissons tous, et ils sont nombreux, ces gens qui ont toujours rêvé d’avoir un chien sans jamais oser sauter le pas. Une des raisons fréquemment avancées : le bureau, avec son lot de stress et le manque de temps. Comment faire pour que ça marche?

Je suis juriste en droit économique et propriétaire d’un bouvier bernois femelle qui me tient compagnie non seulement pendant mes loisirs, mais aussi au travail. Dans le milieu juridique, elle et moi faisons plutôt exception : dans ce secteur, en effet, combiner «chien et carrière», qui plus est «chien de bureau et carrière», est une question qui ne se pose pas encore vraiment. D’ailleurs je ne compte même plus les fois où l’on m’a demandé comment j’arrivais à concilier mon travail avec un chien. Je constate toutefois que la perception d’une contradiction totale entre chien et carrière dépasse aussi le cadre professionnel.  Mais au fait, pourquoi?

En tant que juriste, plus jamais sans mon chien!

J’ai moi-même grandi avec des chiens. Et j’ai toujours su que plus tard, je ne voudrais pas me passer de chien – d’ailleurs, je ne saurais pas. La question n’était par conséquent pas de savoir si j’en adopterais un mais comment m’y prendre. Pour le faire dans les règles de l’art, j’ai adopté Sola, mon bouvier bernois femelle, pendant mes études, ce qui, soit dit en passant, a nécessité une année d’intenses préparations. J’avais par exemple avancé les examens de deux semestres pour les passer en même temps – et je les avais tous réussi. Cela m’a permis, le semestre suivant, d’avoir plus de temps à consacrer à l’éducation de mon chiot. Je me demande encore aujourd’hui comment j’ai bien pu y parvenir. Mais je pense que quand on veut vraiment quelque chose, on acquiert des superpouvoirs et on se transforme en championne de l’organisation. Je ne peux pas me l’expliquer autrement.

Ça fait déjà sept ans que j’ai ma chienne. Elle ne m’a pas une seule fois gênée dans tous les projets que je pouvais avoir. Bien au contraire. Quand je suis crispée sur un projet, elle arrive toujours à me faire rire. Elle me rappelle invariablement de faire des pauses quand elle veut sortir. Grâce à elle, je suis sûre d’arpenter la nature au moins une heure et demie par jour. Et s’il m’arrive de douter de moi ou quelque chose dans le genre, elle ne me juge pas. Je suis assez bien pour elle – toujours! Elle me pousse à lâcher prise et à me ressourcer. Jour après jour. Grâce à elle, je fais un meilleur travail, durablement et en étant de bien meilleure humeur que si elle n’était pas là. Cela fait d’elle non seulement la meilleure «patronne», mais aussi la meilleure compagne et amie que j’aurais jamais pu souhaiter avoir. Difficile pour moi de décrire à quel point je suis reconnaissante de l’avoir à mes côtés!

Par conséquent, quand quelqu’un me demande comment je concilie mon travail et mon chien, je lui réponds que c’est justement grâce à elle si j’y parviens aussi bien.

Les chiens arrivent même à faire fondre les managers.

Comme on m’a tellement souvent demandé s’il était compatible de faire carrière et d’avoir un chien, j’ai partagé sur la plateforme d’affaires LinkedIn un article dans lequel je décrivais mon expérience à ce propos. Je n’avais rien lu de semblable auparavant sur mon réseau et je voulais exprimer à quel point mon chien me faisait du bien – en particulier au travail.

À ma grande surprise, ce post est rapidement devenu viral. Comme si cela ne suffisait pas déjà, cet article a déclenché ce que je n’aurais jamais imaginé: plusieurs centaines de commentaires accompagnées d’une avalanche de photos. Tous ces «carriéristes» d’ordinaire sérieux, neutres et hautement professionnels, par exemple des avocats, des cadres et des spécialistes de la finance, nous laissaient entrer dans leur intimité, partageaient des selfies avec leurs chiens et racontaient ce qu’ils avaient personnellement vécu avec eux.

Une présentatrice de télévision écrivit par exemple qu’elle avait mis le marché en main à son ancien employeur en lui disant: «Soit je peux amener mon chien au bureau, soit je démissionne!» et que sans son chien, elle se dépensait et riait beaucoup moins. Autre exemple: le directeur d’un hôtel-restaurant et son chien de Rhodésie à crête dorsale, eux aussi inséparables au travail. L’homme expliquait qu’ils avaient même vécu un certain temps à l’étranger et travaillé «ensemble» à se construire une nouvelle existence en Allemagne. Une DRH raconta que les plaintes pour cause de harcèlement avaient baissé depuis qu’ils avaient des chiens au bureau et un avocat expliqua qu’il emmenait même volontiers son chien aux réunions parce qu’il détendait l’atmosphère et que cela permettait aussi généralement d’obtenir des résultats plus rapidement, par exemple lors de négociations de contrats.

Toutefois, un récit me ravit et me toucha particulièrement. Une organisatrice d’évènements raconta que cela faisait vingt ans qu’elle voulait un chien, et qu’elle pensait que ce n’était pas possible. Cependant, en lisant mon article et les nombreux commentaires qui s’accordaient sur le fait qu’avec un peu d’organisation tout est faisable – commentaires dont les auteurs affirmaient qu’ils ne voudraient plus pour rien au monde se passer de leurs compagnons à quatre pattes – elle s’était dit que le moment était venu pour elle aussi de trouver des solutions. Deux mois plus tard, elle posta un nouveau commentaire. Cette fois-ci, une photo avec son chien. Elle écrivait: «Soudain, tout est allé très vite. Samedi, mon souhait d’avoir un chien s’est enfin réalisé! Je suis si heureuse! Et toute la partie organisation est réglée.»

Un chien est un être vivant, pas un gadget de bureau!

Une fois l’organisation prise en main, un chien n’est pas un frein pour votre carrière. Bien au contraire, il peut même la favoriser énormément. Bouger, prendre l’air, être incroyablement joyeux, faire régulièrement des pauses et évoluer dans un cadre professionnel plus agréable sont justement les choses qui manquent aujourd’hui à beaucoup de gens, non seulement au bureau, mais aussi à la maison. Par exemple, c’est très bien de vouloir être patron à New York, encore faudrait-il aussi se demander comme aider son personnel à trouver les solutions qu’il lui faut en matière d’organisation.

Il convient toutefois de souligner ici aussi qu’un chien n’est pas un objet que l’on s’achète comme une chaise de bureau ou un nouvel ordinateur dans l’espoir qu’il nous facilite le travail. Un chien est un être vivant qui a besoin de beaucoup d’amour, d’attention et de soins, et ce pas seulement pendant les heures de travail. C’est aussi un individu dont le bien-être devrait être une priorité absolue. Les chiens sont tous différents. Tous ne sont pas faits pour rester tranquilles pendant des heures au bureau, attendre seuls pendant les réunions ou être emmenés en voyage. Il y en a qui aiment ça et se sentent tout simplement heureux d’être en compagnie de leurs propriétaires. C’est ce qu’il ne faut pas oublier.

Mon article s’adresse à des gens conscients de cela et comptant parmi ceux qui ont toujours rêvé d’avoir un chien sans oser sauter le pas de crainte qu’il ne gêne au bureau ou constitue à frein à leur carrière; en leur présentant mon expérience d’un point de vue plus personnel que scientifique (il y a déjà suffisamment d’études sur cette question), j’avais dans l’idée de leur mettre du baume au cœur. Alors oui, faire carrière et avoir un chien, c’est compatible! Et même tout à fait compatible tant que la situation le permet ou que l’on fait qu’elle le permette. En revanche, pour trouver des solutions, il ne faut plus se demander si c’est possible mais comment s’y prendre.

Anna Murk, LL.M.EUR.

Cofondatrice de LEGAL LAYMAN

Communication juridique

Legal Design

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ostéosarcome est le cancer des os le plus fréquemment diagnostiqué chez les chiens et semble toucher plus particulièrement les grandes races, notamment les Grands Danois, les Rottweilers et les Mastiffs. Il peut affecter n’importe quel os mais touche le plus souvent les os longs des membres. Elle se développe en profondeur dans l’os et devient progressivement plus douloureuse à mesure qu’elle s’étend au-delà de l’os. Le gonflement et la boiterie deviennent alors évidents à mesure que la tumeur se développe et que l’os normal est remplacé par l’os tumoral.

En cas de suspicion d’ostéosarcome, le vétérinaire effectuera des radiographies. Dans la plupart des cas, c’est tout ce qui est nécessaire pour établir un diagnostic mais, parfois, une biopsie est également requise, impliquant le prélèvement d’une petite section d’os pour une analyse en laboratoire.

Malheureusement, le cancer peut se propager rapidement aux poumons, aux ganglions lymphatiques ou à d’autres os. Le traitement recommandé est souvent l’amputation du membre affecté, suivie d’une chimiothérapie pour retarder la propagation de la maladie. De nombreux chiens s’en sortent remarquablement bien après une amputation, mais pour certains d’entre eux, ce traitement peut être considéré comme inapproprié et d’autres options impliquant la récupération du membre sont disponibles. Par exemple, si l’ostéosarcome se trouve dans le radius distal (dans le membre antérieur inférieur), la tumeur peut être enlevée chirurgicalement et une prothèse en titane insérée. Celle-ci permet de conserver une mobilité normale dans un délai relativement court, bien que, comme pour tous les implants métalliques, elle comporte un risque d’infection.

Si l’amputation et le traitement de sauvetage des membres ne sont pas considérés comme appropriés pour le patient, une thérapie palliative sous forme de radiothérapie et de chimiothérapie peut être administrée. Ces thérapies peuvent également être utilisées s’il y a des signes de propagation à d’autres zones.

Bien que le pronostic à long terme dans de nombreux cas d’ostéosarcome se mesure en mois, le plan de traitement approprié convenu par les propriétaires et leur vétérinaire peut garantir le maintien d’une bonne qualité de vie et, surtout, le contrôle des niveaux d’inconfort.

 

 

Nous aimons tous gâter nos animaux à Noël, n’est-ce pas ? Et tandis que nous débarrassons les assiettes après un repas somptueux, il est difficile d’ignorer leurs regards suppliants quand ils se délectent des odeurs d’oie rôtie et autres mets traditionnels. Plein de bonnes intentions, les propriétaires aiment donner des restes de repas à leurs animaux à titre de gâterie spéciale, mais il convient d’être très prudent en faisant cela.

Les os cuits, par exemple, peuvent engendrer un certain nombre de problèmes. Les gros os peuvent rester coincés dans l’œsophage ou provoquer une occlusion intestinale. Les petits (en particulier ceux des volailles) se brisent facilement en fragments tranchants risquant soit d’entrainer une inflammation, ou d’avoir des difficultés à passer dans le système digestif et dans le pire des cas perforer les intestins

Les repas de Noël contiennent souvent des ingrédients faisant partie de la famille des alliums, tels que les oignons, l’ail et les poireaux ; tous sont toxiques pour les chiens et les chats. Ils peuvent provoquer des gastro-entérites ou engendrer de l’anémie. L’effet de l’ail est considéré comme étant bien plus puissant que celui de l’oignon ou du poireau, mais en règle générale il vaut mieux tous les éviter. Il convient de préciser que les signes cliniques peuvent survenir tardivement et ne devenir évidents qu’après plusieurs jours.

Il est souvent tentant de garder un peu de sauce pour l’ajouter à la nourriture de nos animaux. Cependant, celle-ci contient normalement une forte teneur en graisses qui, bien que non toxique, peut entraîner des troubles du système digestif, notamment des vomissements et/ou de la diarrhée.

En résumé, bien que nous souhaitions tous offrir à nos animaux des friandises et des gâteries à Noël, il est préférable de choisir des produits spécialement conçus pour eux. Il est également important de ne pas laisser sans surveillance les poubelles auxquelles vos animaux pourraient avoir accès. Leur contenu risquerait de leur être irrésistible comme en-cas de minuit et aurait alors des conséquences fort indésirables!

Ca y est ! Noël est enfin arrivé, il est temps de déballer et d’ouvrir les cadeaux. Tout le monde est excité, y compris nos animaux domestiques qui se voient soudain offrir des montagnes de choses amusantes, du papier des rubans, des cartons et différents matériaux d’emballage. Bien que la plupart de ces matériaux soient relativement dégradables, les rubans, scotch, guirlandes et ficelles utilisés pour les emballages sont bien moins inoffensifs. Les chats aiment particulièrement jouer avec ceux-ci. Mais attention car s’ils sont ingérés ces rubans et autres guirlandes risquent de s’enchevêtrer dans les intestins et provoquer des occlusions qui peuvent s’avérer fatales.

Les chaussettes font partie des cadeaux de Noël très appréciés elles sont aussi très prisées de nos animaux de compagnie en quête de quelque chose à détruire pendant que les membres de la famille somnolent après leur repas de Noël. Les chaussettes peuvent elles aussi entraîner de graves occlusions et devraient donc être tenues hors de portée de nos animaux.

Nombreux sont les jouets pour enfants qui contiennent des piles, souvent très petites. Si ces dernières sont mal fixées, elles présentent un réel danger, en particulier pour les chiens. En cas d’ingestion, elles sont susceptibles de provoquer des brûlures chimiques ainsi qu’une intoxication aux métaux lourds. Veillez donc à ce qu’elles soient mises directement à l’intérieur des jouets auxquels elles sont destinées et surtout à ce qu’elles ne traînent jamais par terre.

Les bougies participent grandement à l’ambiance festive de Noël, cependant veillez à ce qu’elles soient bien hors de portée d’animaux trop curieux. Ces derniers peuvent, au mieux se brûler les pattes ou le nez et, au pire, renverser une bougie et déclencher un grave incendie.

Il arrive que les animaux mâchouillent de fins câbles électriques, comme ceux utilisés pour les guirlandes décorant le sapin de Noël par exemple. Ils risquent de se brûler gravement. A propos des arbres de Noël, les décorations qui les ornent représentent également des dangers, plus particulièrement les boules et ornements en verre, car lorsqu’ils tombent de l’arbre ils ont tendance à se briser en milliers d’éclats. Ces derniers s’ils sont ingérés peuvent provoquer des irritations voire des lésions et des perforations. Par conséquent, vous ne devez jamais laisser vos animaux avoir accès à ce type d’objets sans surveillance

Bien que nous considérions que pour nous les fruits et les noix soient les rares friandises de Noël qui soient bonnes pour la santé, c’est malheureusement loin d’être le cas pour nos animaux de compagnie. De nombreux ingrédients de nos mets traditionnels de Noël, tels que les tourtes au noix et raisins secs, le christmas cake et les puddings, peuvent être toxiques pour les chiens et les chats.

Par exemple, les raisins secs, les raisins de Corinthe et les sultanines sont tous toxiques et présents dans beaucoup de nos plats de fête. La coupe de fruits peut également cacher d’autres dangers. Le raisin frais peut provoquer de graves troubles digestifs chez le chat et le chien. Consommé à l’excès, il risque d’entraîner une insuffisance rénale aiguë. Les cerises constituent également un danger, en particulier pour les chiens, car leurs noyaux contiennent du cyanure en quantité toxique pour eux. Il convient également de se méfier des agrumes, car ils contiennent tous de l’acide citrique en quantités variables pouvant provoquer des troubles gastriques.

La consommation accrue de noix pendant la période de Noël constitue un autre danger pour les animaux domestiques. En effet, les noix et leurs coquilles peuvent à la fois engendrer des troubles intestinaux, et provoquer un étouffement. Les noix de macadamia sont particulièrement dangereuses pour les chiens, qui, s’ils en mangent, risquent de présenter des troubles tels que abattement, tremblements, vomissements, hyperthermie. Alors…… réservez les fruits et les noix pour les autres membres de la famille et assurez-vous que vos animaux se régalent de friandises adaptées à leur système digestif !

Nous considérons tous nos amis à quatre pattes comme faisant partie de la famille, ce qui veut dire qu’ils reçoivent aussi leur part de cadeaux à Noël. En effet, une enquête récente a montré que 70 % des animaux de compagnie reçoivent des cadeaux de la part de leurs propriétaires. Nous devons cependant nous assurer de ne pas leur offrir par inadvertance quoi que ce soit qui puisse leur faire du mal. Lorsque vous achetez un jouet, vous devez toujours vous assurer qu’il est adapté à la taille de votre animal. Plus le chien ou le chat est grand, plus la taille du jouet doit l’être aussi.

Si certains de nos animaux de compagnie se contentent de jouer calmement avec leur jouet, ou l’attrapent et le rapportent, d’autres prennent plus de plaisir à les déchiqueter ; il faut donc se méfier des petites pièces qui pourraient, en se détachant, provoquer un étouffement. Les peluches peuvent être très amusantes, mais si elles sont déchirées, le rembourrage ainsi exposé risque d’être mangé, et de provoquer des occlusions. Vous devez également éviter de donner à votre animal, des jouets comportant des rubans, des plumes, des ficelles ou des boutons.

Les jouets en caoutchouc qui couinent ou sont munis de clochettes peuvent également représenter un danger pour la santé de votre animal. En effet si ce dernier mâchouille et mordille constamment un jouet de ce type, il risque d’atteindre les petits éléments qu’il contient et avec lesquels il pourrait s’étouffer. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de laisser votre animal jouer avec de tels jouets uniquement sous votre surveillance. Il est également important de vérifier régulièrement leur l’état afin de vous assurer que votre animal puisse s’amuser en toute sécurité.

Les balles sont toujours très amusantes, mais n’oubliez pas que celles qui sont de petite taille peuvent facilement se glisser dans la gorge d’un chien. Les meilleures balles sont celles en caoutchouc pas plus petites qu’une balle de tennis et, si possible, essayez de trouver des balles avec des trous.

Les chaussures en cuire peuvent sembler être une bonne idée pour s’amuser, mais elles sont fabriquées à partir de fines bandes de cuir qui, si elles se détachent, présentent un risque d’étouffement. Accessoirement, nous ne voulons pas vraiment entraîner nos chiens à mâchouiller nos chaussures !!!

Enfin, n’oubliez pas que pour toutes les raisons évoquées plus haut, les jouets pour enfants peuvent également être dangereux pour nos animaux. S’il est presque impossible de ne pas en avoir un peu partout à Noël, il ne faut pas laisser nos animaux y avoir accès sans surveillance.

En cette période de réjouissances, nous souhaitons créer une ambiance spéciale et décorons nos maisons et l’intérieur de celles-ci notamment avec des fleurs et de plantes de circonstance. Il faut cependant savoir que certaines d’entre elles peuvent être toxiques pour nos animaux et qu’il convient donc de prendre les bonnes précautions. Voici les risques et problèmes les plus courants liés aux plantes et fleurs typiques de la période de Noël:

Gui

Bien qu’il soit connu comme la plante de l’amour, le gui est très toxique pour nos animaux et nous devons faire très attention à ne pas le laisser à leur portée. Il s’agit d’un parasite qui affecte les arbres en s’y accrochant et en absorbant leurs nutriments. Ses baies contiennent des substances hautement toxiques qui lorsqu’elles sont ingérées par des chiens ou des chats peuvent provoquer une hyper salivation, des vomissements, des diarrhées et des douleurs abdominales. Ingéré en grande quantité, le gui peut entraîner des troubles du rythme cardiaque, une hypotension et une ataxie. Dans les cas très graves, on observe des convulsions et même une mort par collapsus cardiovasculaire. Si vous craignez que votre animal ait mangé du gui, vous devez immédiatement contacter votre vétérinaire.

Houx

Que serait Noël sans le houx ? Ses feuilles vert foncé et ses baies rouge vif sont des symboles emblématiques de cette période de fête. Cependant, bien que les baies de houx soient une importante source de nourriture en hiver pour les oiseaux, elles sont toxiques pour les chiens, les chats et les humains. Plusieurs variétés contiennent des saponines qui peuvent causer de graves vomissements et des diarrhées. On observe également une hyper salivation, léchage compulsif des babines et des tremblements de la tête.

Lierre

L’ingestion de lierre peut causer douleurs abdominales, vomissements, diarrhée et hyper salivation chez nos animaux de compagnie. Dans les cas les plus graves, on peut observer la présence de sang dans leurs vomissements ou leurs excréments. Le lierre est non seulement toxique lorsqu’il est ingéré, mais il est également dangereux en cas de contact avec la peau car il peut provoquer conjonctivite, démangeaisons et éruptions cutanées

Amaryllis

Cette plante très populaire à Noël, est facile à faire pousser et convient donc bien aux enfants. Ne nécessitant que très peu de soins hormis de la lumière et de l’eau, elle donne des fleurs spectaculaires. Malheureusement pour nos chiens et chats, la beauté de l’amaryllis n’a d’égale que sa toxicité. En effet, cette plante contient notamment de la lycorine, qui peut entraîner hyper salivation, vomissements, diarrhée, diminution de l’appétit, douleurs abdominales, léthargie et tremblements.

Lys

Bien qu’ils fassent de magnifiques ornements de table, certains types de lys peuvent être extrêmement dangereux pour les chats. Ils contiennent des substances hautement toxiques ; l’ingestion de deux ou trois feuilles, ou ne serait-ce que de l’eau du vase, suffit pour provoquer une insuffisance rénale complète qui peut se révéler fatale. Si votre chat a ingéré des feuilles ou des fleurs de lys ou bu de l’eau de leur vase, vous devez immédiatement demander conseil à votre vétérinaire. Si les lys ne présentent pas un risque aussi grave pour les chiens que pour les chats, ils n’en demeurent pas moins toxiques. Le calla, le spathiphyllum, le muguet et la cordyline sont tous considérés comme dangereux pour les chiens.

Poinsettias

Ces plantes sont présentes dans de nombreux foyers au moment de Noël, car c’est à ce moment-là que leur fantastique feuillage vert et rouges est le plus beau et donc parfait pour cette période de fêtes. Toutefois, leurs feuilles sont légèrement toxiques, tant pour les chiens que pour les chats. Bien qu’il soit peu probable que ces derniers en mangent suffisamment pour subir de graves atteintes, ils peuvent néanmoins présenter des symptômes tels qu’hyper salivation, et dans certains cas, vomissement et/ou diarrhée. Il est donc préférable de tenir cette plante hors de leur portée!

 

Qui d’entre nous ne craque pas pour le chocolat ? Pour nous, il s’agit d’une délicieuse friandise que l’on s’offre et dont on se régale- en particulier à Noël. Les propriétaires d’animaux de compagnie aiment, on les comprend, partager leurs friandises avec leurs amis à quatre pattes ; cela devrait pourtant se limiter uniquement aux friandises confectionnées spécialement pour eux. Même en faible quantité, le chocolat peut être nocif pour les animaux et devrait par conséquent être évité.

Les chiens sont-ils les seuls à être sensibles au chocolat ?

La toxicité du chocolat est beaucoup plus fréquente chez les chiens que chez les chats, pour la simple et bonne raison que les chiens ont davantage tendance à en manger. Le chocolat est cependant toxique pour les deux espèces.

Pourquoi le chocolat nuit-il à la santé de nos animaux domestiques mais pas à la nôtre ?

Le chocolat contient une substance chimique appelée théobromine. Tandis que notre corps la transforme facilement et rapidement, celui des chiens et des chats met beaucoup plus de temps, elle s’accumule et atteint alors des niveaux toxiques pour leurs organismes. Ingéré en concentration suffisamment élevée, le chocolat peut affecter le système nerveux, les intestins, les reins et le cœur.

A quelle dose le chocolat est-il dangereux ?

La quantité de chocolat nécessaire pour empoisonner votre animal est très variable. Ce qui peut ne pas avoir d’effet dans un cas peut être suffisant pour causer de graves dommages dans un autre. Des facteurs tels que l’âge, la taille et les problèmes de santé sous-jacents sont à prendre en compte. Le cacao, le chocolat de cuisson et le chocolat noir présentent les teneurs en théobromine les plus élevées tandis que le chocolat au lait et le chocolat blanc en contiennent beaucoup moins.

Quels sont les signes à surveiller ?

  • Hyperactivité – incapacité à se calmer; l’animal marche de long en large ou court sans arrêt.
  • Boit excessivement
  • Hyper salivation
  • Vomissements – dans certains cas on peut observer un peu de sang
  • Diarrhée • Respiration et rythme cardiaque élevés
  • Hyperthermie – l’animal peut être chaud au toucher ou haleter excessivement, en essayant de se refroidir
  • Tremblements – cela peut varier entre une légère alternance des membres et une crise complète

Que dois-je faire si je crains que mon animal ait mangé du chocolat ?

Tout d’abord, vous devez essayer de déterminer la quantité et le type de chocolat que vous croyez que votre animal a mangé, puis appelez votre vétérinaire. Il sera en mesure de vous dire s’il est nécessaire qu’il voie votre animal et de vous indiquer un traitement adéquat. Il est important que vous agissiez le plus rapidement possible, sans attendre l’apparition de symptôme, car l’intoxication au chocolat peut avoir de graves conséquences et même, s’avérer mortelle dans certains cas.

 

 

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Lymphome félin

22 Nov 2021

Le lymphome est un cancer des globules blancs et l’un des types de cancer les plus courants chez les chats. Il peut affecter un large éventail d’organes et se trouve souvent dans le tractus gastro-intestinal, la cavité thoracique, la rate, le foie, les reins, la cavité nasale et les yeux.

Le lymphome félin peut survenir chez les chats de tout âge, mais il est le plus souvent diagnostiqué entre 6 et 10 ans.

Les signes du lymphome dépendent de son étendue et de sa localisation, mais ils comprennent souvent un manque d’appétit, une baisse d’énergie, une perte de poids, des vomissements ou des diarrhées.

Le diagnostic est généralement confirmé par une aspiration à l’aiguille fine ou une biopsie de l’organe et des ganglions lymphatiques touchés. D’autres tests d’immunophénotypage sont parfois nécessaires pour déterminer si le chat est atteint d’un lymphome à cellules “B” ou “T”.

En outre, des analyses de sang et d’urine, des radiographies et des échographies peuvent être utilisées pour fournir des informations sur le pronostic et identifier tout autre problème susceptible d’affecter le choix du traitement.

Malheureusement, il n’existe pas de remède pour le lymphome chez le chat et le traitement vise à prolonger la qualité de vie. Il existe toute une série d’options thérapeutiques, dont la chirurgie, la pharmacothérapie et, plus rarement, la radiothérapie. Le choix du traitement dépendra de la localisation et de la forme de la tumeur. Les cas de lymphome de bas grade ou à petites cellules sont souvent traités par chimiothérapie orale et prednisolone, que les propriétaires peuvent administrer à domicile. Avec ce traitement, environ 90 % des chats sont en rémission pendant une durée moyenne de 2 ans.

Les chats atteints de lymphome de haut grade ou à grandes cellules, s’ils ne sont pas traités, ont une durée de survie moyenne de 2 mois ou moins. Cependant, une combinaison de chimiothérapie multi-agents et de prednisolone peut prolonger cette durée de 4 à 12 mois. Parfois, les chats traités avec ce régime peuvent vivre 2 ans, voire plus.

Bien que les propriétaires de chats soient souvent, à juste titre, inquiets à l’idée de soumettre leur animal à une chimiothérapie, ils devraient être rassurés par le fait que les effets secondaires sont généralement beaucoup moins graves qu’en médecine humaine, en raison des doses relativement faibles utilisées.

Les tumeurs des mastocytes sont l’un des types de cancer les plus fréquemment diagnostiqués chez les chiens. Elles se présentent très souvent comme un cancer de la peau, mais peuvent également toucher d’autres parties du corps. Bien que toutes les races de chiens puissent être touchées, les Boxers, les Bull Terriers, les Boston Terriers et les Labrador Retrievers semblent y être particulièrement sensibles.

Les tumeurs cutanées à cellules mastocytes peuvent apparaître n’importe où sur le corps et ont tendance à prendre l’aspect d’un dôme surélevé, souvent légèrement plus rouge que la peau environnante. Certaines restent inchangées pendant des semaines, voire des mois, tandis que d’autres apparaissent soudainement et se développent très rapidement. Bien que très rares, les tumeurs à mastocytes de la peau peuvent occasionnellement se propager aux organes internes.

Au départ, ces tumeurs peuvent être confondues avec une piqûre d’insecte ou une verrue et, par conséquent, toute anomalie de la peau doit être évaluée par un vétérinaire. Si une tumeur à mastocytes est suspectée, une aspiration à l’aiguille fine (à l’aide d’une petite aiguille et d’une seringue pour aspirer un échantillon de cellules de la tumeur) ou une biopsie (prélevée chirurgicalement) sera effectuée pour permettre d’évaluer l’agressivité probable du cancer. À l’origine, cette évaluation se faisait en attribuant un grade sur la base de l’histologie (examen de la structure des cellules au microscope). Toutefois, il s’agissait d’une méthode quelque peu subjective pour prédire le résultat.  Avec les progrès de la science vétérinaire, d’autres facteurs pronostiques ont été identifiés et l’un d’entre eux, le Ki-67, s’est révélé être un indicateur beaucoup plus objectif du pronostic. Les vétérinaires peuvent envoyer les échantillons à un laboratoire pour évaluer le score Ki-67, ce qui leur permettra d’estimer la probabilité d’une récidive locale.

La bonne nouvelle est que les tumeurs à mastocytes, en particulier celles dont le score est faible, sont l’une des formes de cancer les plus traitables chez le chien. La chirurgie pour enlever la masse fournit la meilleure forme de contrôle et, pour les tumeurs ayant un score Ki-67 plus élevé, elle est souvent accompagnée d’une chimiothérapie. Si la masse se trouve dans un endroit qui ne se prête pas à la chirurgie, ou si l’ablation chirurgicale est considérée comme incomplète, d’autres formes de médicaments peuvent être recommandées. Il existe notamment deux options de thérapie ciblée qui agissent sur les voies biologiques impliquées dans la propagation des tumeurs à mastocytes.

Le Masivet est disponible depuis 2008 et s’est avéré efficace pour réduire les tumeurs et ralentir leur progression. Plus récemment, en 2020, un médicament appelé Stelfonta a été approuvé pour le traitement des chiens. Il est injecté directement dans la tumeur et les résultats après administration sont très prometteurs.

Ces options et toutes les autres seront discutées avec vous en détail par le vétérinaire responsable.