Nous aimons tous gâter nos animaux à Noël, n’est-ce pas ? Et tandis que nous débarrassons les assiettes après un repas somptueux, il est difficile d’ignorer leurs regards suppliants quand ils se délectent des odeurs d’oie rôtie et autres mets traditionnels. Plein de bonnes intentions, les propriétaires aiment donner des restes de repas à leurs animaux à titre de gâterie spéciale, mais il convient d’être très prudent en faisant cela.

Les os cuits, par exemple, peuvent engendrer un certain nombre de problèmes. Les gros os peuvent rester coincés dans l’œsophage ou provoquer une occlusion intestinale. Les petits (en particulier ceux des volailles) se brisent facilement en fragments tranchants risquant soit d’entrainer une inflammation, ou d’avoir des difficultés à passer dans le système digestif et dans le pire des cas perforer les intestins

Les repas de Noël contiennent souvent des ingrédients faisant partie de la famille des alliums, tels que les oignons, l’ail et les poireaux ; tous sont toxiques pour les chiens et les chats. Ils peuvent provoquer des gastro-entérites ou engendrer de l’anémie. L’effet de l’ail est considéré comme étant bien plus puissant que celui de l’oignon ou du poireau, mais en règle générale il vaut mieux tous les éviter. Il convient de préciser que les signes cliniques peuvent survenir tardivement et ne devenir évidents qu’après plusieurs jours.

Il est souvent tentant de garder un peu de sauce pour l’ajouter à la nourriture de nos animaux. Cependant, celle-ci contient normalement une forte teneur en graisses qui, bien que non toxique, peut entraîner des troubles du système digestif, notamment des vomissements et/ou de la diarrhée.

En résumé, bien que nous souhaitions tous offrir à nos animaux des friandises et des gâteries à Noël, il est préférable de choisir des produits spécialement conçus pour eux. Il est également important de ne pas laisser sans surveillance les poubelles auxquelles vos animaux pourraient avoir accès. Leur contenu risquerait de leur être irrésistible comme en-cas de minuit et aurait alors des conséquences fort indésirables!

Ca y est ! Noël est enfin arrivé, il est temps de déballer et d’ouvrir les cadeaux. Tout le monde est excité, y compris nos animaux domestiques qui se voient soudain offrir des montagnes de choses amusantes, du papier des rubans, des cartons et différents matériaux d’emballage. Bien que la plupart de ces matériaux soient relativement dégradables, les rubans, scotch, guirlandes et ficelles utilisés pour les emballages sont bien moins inoffensifs. Les chats aiment particulièrement jouer avec ceux-ci. Mais attention car s’ils sont ingérés ces rubans et autres guirlandes risquent de s’enchevêtrer dans les intestins et provoquer des occlusions qui peuvent s’avérer fatales.

Les chaussettes font partie des cadeaux de Noël très appréciés elles sont aussi très prisées de nos animaux de compagnie en quête de quelque chose à détruire pendant que les membres de la famille somnolent après leur repas de Noël. Les chaussettes peuvent elles aussi entraîner de graves occlusions et devraient donc être tenues hors de portée de nos animaux.

Nombreux sont les jouets pour enfants qui contiennent des piles, souvent très petites. Si ces dernières sont mal fixées, elles présentent un réel danger, en particulier pour les chiens. En cas d’ingestion, elles sont susceptibles de provoquer des brûlures chimiques ainsi qu’une intoxication aux métaux lourds. Veillez donc à ce qu’elles soient mises directement à l’intérieur des jouets auxquels elles sont destinées et surtout à ce qu’elles ne traînent jamais par terre.

Les bougies participent grandement à l’ambiance festive de Noël, cependant veillez à ce qu’elles soient bien hors de portée d’animaux trop curieux. Ces derniers peuvent, au mieux se brûler les pattes ou le nez et, au pire, renverser une bougie et déclencher un grave incendie.

Il arrive que les animaux mâchouillent de fins câbles électriques, comme ceux utilisés pour les guirlandes décorant le sapin de Noël par exemple. Ils risquent de se brûler gravement. A propos des arbres de Noël, les décorations qui les ornent représentent également des dangers, plus particulièrement les boules et ornements en verre, car lorsqu’ils tombent de l’arbre ils ont tendance à se briser en milliers d’éclats. Ces derniers s’ils sont ingérés peuvent provoquer des irritations voire des lésions et des perforations. Par conséquent, vous ne devez jamais laisser vos animaux avoir accès à ce type d’objets sans surveillance

Bien que nous considérions que pour nous les fruits et les noix soient les rares friandises de Noël qui soient bonnes pour la santé, c’est malheureusement loin d’être le cas pour nos animaux de compagnie. De nombreux ingrédients de nos mets traditionnels de Noël, tels que les tourtes au noix et raisins secs, le christmas cake et les puddings, peuvent être toxiques pour les chiens et les chats.

Par exemple, les raisins secs, les raisins de Corinthe et les sultanines sont tous toxiques et présents dans beaucoup de nos plats de fête. La coupe de fruits peut également cacher d’autres dangers. Le raisin frais peut provoquer de graves troubles digestifs chez le chat et le chien. Consommé à l’excès, il risque d’entraîner une insuffisance rénale aiguë. Les cerises constituent également un danger, en particulier pour les chiens, car leurs noyaux contiennent du cyanure en quantité toxique pour eux. Il convient également de se méfier des agrumes, car ils contiennent tous de l’acide citrique en quantités variables pouvant provoquer des troubles gastriques.

La consommation accrue de noix pendant la période de Noël constitue un autre danger pour les animaux domestiques. En effet, les noix et leurs coquilles peuvent à la fois engendrer des troubles intestinaux, et provoquer un étouffement. Les noix de macadamia sont particulièrement dangereuses pour les chiens, qui, s’ils en mangent, risquent de présenter des troubles tels que abattement, tremblements, vomissements, hyperthermie. Alors…… réservez les fruits et les noix pour les autres membres de la famille et assurez-vous que vos animaux se régalent de friandises adaptées à leur système digestif !

Nous considérons tous nos amis à quatre pattes comme faisant partie de la famille, ce qui veut dire qu’ils reçoivent aussi leur part de cadeaux à Noël. En effet, une enquête récente a montré que 70 % des animaux de compagnie reçoivent des cadeaux de la part de leurs propriétaires. Nous devons cependant nous assurer de ne pas leur offrir par inadvertance quoi que ce soit qui puisse leur faire du mal. Lorsque vous achetez un jouet, vous devez toujours vous assurer qu’il est adapté à la taille de votre animal. Plus le chien ou le chat est grand, plus la taille du jouet doit l’être aussi.

Si certains de nos animaux de compagnie se contentent de jouer calmement avec leur jouet, ou l’attrapent et le rapportent, d’autres prennent plus de plaisir à les déchiqueter ; il faut donc se méfier des petites pièces qui pourraient, en se détachant, provoquer un étouffement. Les peluches peuvent être très amusantes, mais si elles sont déchirées, le rembourrage ainsi exposé risque d’être mangé, et de provoquer des occlusions. Vous devez également éviter de donner à votre animal, des jouets comportant des rubans, des plumes, des ficelles ou des boutons.

Les jouets en caoutchouc qui couinent ou sont munis de clochettes peuvent également représenter un danger pour la santé de votre animal. En effet si ce dernier mâchouille et mordille constamment un jouet de ce type, il risque d’atteindre les petits éléments qu’il contient et avec lesquels il pourrait s’étouffer. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de laisser votre animal jouer avec de tels jouets uniquement sous votre surveillance. Il est également important de vérifier régulièrement leur l’état afin de vous assurer que votre animal puisse s’amuser en toute sécurité.

Les balles sont toujours très amusantes, mais n’oubliez pas que celles qui sont de petite taille peuvent facilement se glisser dans la gorge d’un chien. Les meilleures balles sont celles en caoutchouc pas plus petites qu’une balle de tennis et, si possible, essayez de trouver des balles avec des trous.

Les chaussures en cuire peuvent sembler être une bonne idée pour s’amuser, mais elles sont fabriquées à partir de fines bandes de cuir qui, si elles se détachent, présentent un risque d’étouffement. Accessoirement, nous ne voulons pas vraiment entraîner nos chiens à mâchouiller nos chaussures !!!

Enfin, n’oubliez pas que pour toutes les raisons évoquées plus haut, les jouets pour enfants peuvent également être dangereux pour nos animaux. S’il est presque impossible de ne pas en avoir un peu partout à Noël, il ne faut pas laisser nos animaux y avoir accès sans surveillance.

En cette période de réjouissances, nous souhaitons créer une ambiance spéciale et décorons nos maisons et l’intérieur de celles-ci notamment avec des fleurs et de plantes de circonstance. Il faut cependant savoir que certaines d’entre elles peuvent être toxiques pour nos animaux et qu’il convient donc de prendre les bonnes précautions. Voici les risques et problèmes les plus courants liés aux plantes et fleurs typiques de la période de Noël:

Gui

Bien qu’il soit connu comme la plante de l’amour, le gui est très toxique pour nos animaux et nous devons faire très attention à ne pas le laisser à leur portée. Il s’agit d’un parasite qui affecte les arbres en s’y accrochant et en absorbant leurs nutriments. Ses baies contiennent des substances hautement toxiques qui lorsqu’elles sont ingérées par des chiens ou des chats peuvent provoquer une hyper salivation, des vomissements, des diarrhées et des douleurs abdominales. Ingéré en grande quantité, le gui peut entraîner des troubles du rythme cardiaque, une hypotension et une ataxie. Dans les cas très graves, on observe des convulsions et même une mort par collapsus cardiovasculaire. Si vous craignez que votre animal ait mangé du gui, vous devez immédiatement contacter votre vétérinaire.

Houx

Que serait Noël sans le houx ? Ses feuilles vert foncé et ses baies rouge vif sont des symboles emblématiques de cette période de fête. Cependant, bien que les baies de houx soient une importante source de nourriture en hiver pour les oiseaux, elles sont toxiques pour les chiens, les chats et les humains. Plusieurs variétés contiennent des saponines qui peuvent causer de graves vomissements et des diarrhées. On observe également une hyper salivation, léchage compulsif des babines et des tremblements de la tête.

Lierre

L’ingestion de lierre peut causer douleurs abdominales, vomissements, diarrhée et hyper salivation chez nos animaux de compagnie. Dans les cas les plus graves, on peut observer la présence de sang dans leurs vomissements ou leurs excréments. Le lierre est non seulement toxique lorsqu’il est ingéré, mais il est également dangereux en cas de contact avec la peau car il peut provoquer conjonctivite, démangeaisons et éruptions cutanées

Amaryllis

Cette plante très populaire à Noël, est facile à faire pousser et convient donc bien aux enfants. Ne nécessitant que très peu de soins hormis de la lumière et de l’eau, elle donne des fleurs spectaculaires. Malheureusement pour nos chiens et chats, la beauté de l’amaryllis n’a d’égale que sa toxicité. En effet, cette plante contient notamment de la lycorine, qui peut entraîner hyper salivation, vomissements, diarrhée, diminution de l’appétit, douleurs abdominales, léthargie et tremblements.

Lys

Bien qu’ils fassent de magnifiques ornements de table, certains types de lys peuvent être extrêmement dangereux pour les chats. Ils contiennent des substances hautement toxiques ; l’ingestion de deux ou trois feuilles, ou ne serait-ce que de l’eau du vase, suffit pour provoquer une insuffisance rénale complète qui peut se révéler fatale. Si votre chat a ingéré des feuilles ou des fleurs de lys ou bu de l’eau de leur vase, vous devez immédiatement demander conseil à votre vétérinaire. Si les lys ne présentent pas un risque aussi grave pour les chiens que pour les chats, ils n’en demeurent pas moins toxiques. Le calla, le spathiphyllum, le muguet et la cordyline sont tous considérés comme dangereux pour les chiens.

Poinsettias

Ces plantes sont présentes dans de nombreux foyers au moment de Noël, car c’est à ce moment-là que leur fantastique feuillage vert et rouges est le plus beau et donc parfait pour cette période de fêtes. Toutefois, leurs feuilles sont légèrement toxiques, tant pour les chiens que pour les chats. Bien qu’il soit peu probable que ces derniers en mangent suffisamment pour subir de graves atteintes, ils peuvent néanmoins présenter des symptômes tels qu’hyper salivation, et dans certains cas, vomissement et/ou diarrhée. Il est donc préférable de tenir cette plante hors de leur portée!

 

Qui d’entre nous ne craque pas pour le chocolat ? Pour nous, il s’agit d’une délicieuse friandise que l’on s’offre et dont on se régale- en particulier à Noël. Les propriétaires d’animaux de compagnie aiment, on les comprend, partager leurs friandises avec leurs amis à quatre pattes ; cela devrait pourtant se limiter uniquement aux friandises confectionnées spécialement pour eux. Même en faible quantité, le chocolat peut être nocif pour les animaux et devrait par conséquent être évité.

Les chiens sont-ils les seuls à être sensibles au chocolat ?

La toxicité du chocolat est beaucoup plus fréquente chez les chiens que chez les chats, pour la simple et bonne raison que les chiens ont davantage tendance à en manger. Le chocolat est cependant toxique pour les deux espèces.

Pourquoi le chocolat nuit-il à la santé de nos animaux domestiques mais pas à la nôtre ?

Le chocolat contient une substance chimique appelée théobromine. Tandis que notre corps la transforme facilement et rapidement, celui des chiens et des chats met beaucoup plus de temps, elle s’accumule et atteint alors des niveaux toxiques pour leurs organismes. Ingéré en concentration suffisamment élevée, le chocolat peut affecter le système nerveux, les intestins, les reins et le cœur.

A quelle dose le chocolat est-il dangereux ?

La quantité de chocolat nécessaire pour empoisonner votre animal est très variable. Ce qui peut ne pas avoir d’effet dans un cas peut être suffisant pour causer de graves dommages dans un autre. Des facteurs tels que l’âge, la taille et les problèmes de santé sous-jacents sont à prendre en compte. Le cacao, le chocolat de cuisson et le chocolat noir présentent les teneurs en théobromine les plus élevées tandis que le chocolat au lait et le chocolat blanc en contiennent beaucoup moins.

Quels sont les signes à surveiller ?

  • Hyperactivité – incapacité à se calmer; l’animal marche de long en large ou court sans arrêt.
  • Boit excessivement
  • Hyper salivation
  • Vomissements – dans certains cas on peut observer un peu de sang
  • Diarrhée • Respiration et rythme cardiaque élevés
  • Hyperthermie – l’animal peut être chaud au toucher ou haleter excessivement, en essayant de se refroidir
  • Tremblements – cela peut varier entre une légère alternance des membres et une crise complète

Que dois-je faire si je crains que mon animal ait mangé du chocolat ?

Tout d’abord, vous devez essayer de déterminer la quantité et le type de chocolat que vous croyez que votre animal a mangé, puis appelez votre vétérinaire. Il sera en mesure de vous dire s’il est nécessaire qu’il voie votre animal et de vous indiquer un traitement adéquat. Il est important que vous agissiez le plus rapidement possible, sans attendre l’apparition de symptôme, car l’intoxication au chocolat peut avoir de graves conséquences et même, s’avérer mortelle dans certains cas.

 

 

La dilatation de l’estomac chez le chien est une affection grave qui, si elle n’est pas
traitée rapidement, peut vite conduire au décès de l’animal. Le début de ce
phénomène pathologique commence avec un estomac rempli de gaz (dilatation
gastrique) qui, ensuite peut évoluer vers une torsion de l’estomac (volvulus
gastrique). Cette dernière interrompt le retour du sang vers le cœur et entrave la
respiration. À ce stade-là on parle de SDTE (syndrome de dilatation et torsion de
l’estomac).

Ce phénomène se produit souvent le soir après que le chien ait mangé. Les
premiers signes d’une dilatation de l’estomac sont les suivants: l’animal a l’abdomen
gonflé, une salivation excessive, une respiration haletante et il déambule
nerveusement. Dans certains cas, le chien tente de vomir en vain.
Si votre chien présente de tels signes, il est vital que vous le conduisiez
immédiatement chez un vétérinaire. Il ne s’agit pas d’un état qui s’améliorera sans
traitement et plus vous attendez, plus sa vie est en danger. Si le chien est pris en
charge avant que l’estomac ne se torde, c’est-à-dire en cas de simple dilatation
gastrique, le problème se résout généralement facilement en évacuant le gaz
contenu dans l’estomac. Par contre, une fois que l’estomac s’est tordu sur lui-même,
l’entrée et la sortie sont bloquées et une intervention chirurgicale d’urgence est
indispensable.

Dans la plupart des cas, lorsque l’estomac n’a pas été tordu, il sera cousu à la paroi
abdominale pour éviter qu’à l’avenir cela ne se reproduise. Cette procédure s’appelle
une gastropexie. En cas de torsion très sévère, il peut également s’avérer
nécessaire d’enlever la rate.
Après l’opération, les patients atteints de SDTE devront probablement être
hospitalisés pour recevoir des soins post-opératoires. De retour à la maison, ils
devront rester au calme et le moins actif possible, afin de ménager la zone opérée.
Des médicaments tels que des analgésiques et des antibiotiques devront leur être
administrés et il est probable qu’il leur faille porter une collerette.
Bien que les symptômes de la dilatation de l’estomac soient bien connus, on ne sait
toujours pas exactement pourquoi celle-ci se produit, même s’il existe de
nombreuses théories à ce sujet. Ce phénomène a souvent été observé chez des
chiens ayant fait de l’exercice après avoir ingéré une grande quantité de nourriture
ou d’eau.

Il semble également se produire et affecter plus particulièrement les grandes races
de chiens dont la cage thoracique est basse, comme les Saint-Hubert, les Mâtins
napolitains, les Pointers allemands à poils longs et, en particulier, les Dogs
allemands, dont près de 50 % présentent cette pathologie au cours de leur vie. Il se
pourrait également que ce phénomène soit lié au tempérament car certaines études
montrent une incidence accrue chez les chiens anxieux ou agressifs.
Bien que leur efficacité à réduire le risque ne soit pas incontestablement prouvée,
voici les conseils qui sont souvent donnés :

  • Donner plusieurs petits repas par jour au lieu d’un seul gros;
  • Éviter les croquettes sèches
  • Eau à disposition en permanence
  • Réduction du stress, en particulier à l’heure des repas, en nourrissant par exemple les chiens séparément les uns des autres.
  • Garantir un temps de repos de 1 à 2 heures après que le chien ait été nourri.

Sachez que la dilatation de l’estomac figure parmi les cas de consultation d’urgence
les plus graves pour les animaux de compagnie. Si elle n’est pas prise en charge à
temps elle risque fort d’être fatale. Toutefois, le taux de survie des chiens traités par
intervention chirurgicale est élevé. Si votre chien présente les signes
susmentionnés, il est impératif que vous consultiez immédiatement un vétérinaire.

Les chats se livrent régulièrement à des exercices de grattage et ce,
principalement pour deux raisons. La première est que grâce à cette action,
l'enveloppe extérieure de leurs griffes se détache et s'enlève, révélant ainsi les
nouvelles tranchantes qui se trouvent en dessous. Deuxièmement, cela leur
permet de faire travailler les muscles de leurs membres antérieurs et de leur
colonne vertébrale. Tout ceci contribue à améliorer leurs capacités de chasse.
Le grattage peut également être un moyen pour le chat de marquer son territoire.
Lorsqu'il fait ses griffes sur une surface, il y dépose une odeur qui se dégage
d'entre ses coussinets; celle-ci, associée, aux déchets de griffes, constitue un
message clair pour les autres chats !

Les chats qui passent beaucoup de temps à l'extérieur utilisent par exemple pour
cela des arbres, des piquets de clôture, des cabanes et des portes en bois. En
revanche, les chats qui peuvent moins facilement sortir ou qui préfèrent
simplement le confort et la sécurité de leur maison, trouveront un moyen pour
entretenir leurs griffes et celui-ci peut s'avérer passablement destructeur. Parmi
leurs choix les plus populaires figurent les meubles et les cadres de porte en
bois, les tissus tels que les rideaux ou les tissus d'ameublement, les papiers
peints texturés, les moquettes et les tapis.

Par conséquent, la meilleure façon d'éviter des dégâts trop importants chez vous
est de proposer à votre chat une alternative acceptable. Il existe dans le
commerce une grande variété de griffoirs et grattoirs. Ces derniers vont d'une
simple structure verticale montée sur un socle lourd à un ensemble de modules
plus ou moins élaborés, offrant différentes surfaces à gratter ainsi que des
espaces de jeu, d'exercice et de repos. Comme les chats font souvent leurs
griffes après avoir dormi, il peut être judicieux de placer un griffoir près de leur lit
préféré. Si l'espace est restreint, vous pouvez fixer au mur des panneaux à
gratter, voire des morceaux de moquette. Placez-les suffisamment haut pour
permettre à votre chat de les gratter en s'étirant de tout son long.

Si votre chat se montre réticent à utiliser le griffoir, pour susciter son intérêt, vous
pouvez par exemple, déposer à proximité quelques friandises savoureuses ou de
l'herbe à chat, ou encore y attacher son jouet favori.

Dernières nouvelles

L’histoire d’Otto

8 Dec 2020

Otto est un magnifique chien d’arrêt allemand à poil dur, âgé de 8 ans. Il a malheureusement rencontré de nombreux problèmes de santé tout au long de sa vie. 

Il a eu une méningite, de fréquents problèmes gastro-intestinaux, un cancer, des allergies cutanées, une opération du canal auditif, d’autres opérations pour réparer des lésions internes causées par sa passion littéralement dévorante pour les bâtons. Récemment Otto a eu un épillet profondément enfoncé dans une patte, ce qui a nécessité une nouvelle intervention chirurgicale.
 
Ses propriétaires estiment qu’au fil des ans, les soins vétérinaires d’Otto leur ont coûté plus de 30 900 CHF. Comme il a encore une espérance de vie moyenne de 4 à 5 ans, ces coûts vont sans aucun doute encore augmenter.
 
Mais, comme ils le disent, “on ne peut pas mettre de prix sur l’amour et la joie qu’Otto apporte dans nos vies”.

Dernières nouvelles

L’histoire de Marble

Marble est un chaton qui s’est vite senti à l’aise dans sa nouvelle maison. Il a pris l’habitude d’explorer la campagne environnante et de rentrer chez lui pour le dîner vers 18 heures.

Au début de cette année, Marble est rentré très en retard à la maison avec une patte gravement blessée. De toute évidence, il avait été victime d’un accident de la route. Tous les moyens ont été mis en œuvre pour tenter de sauver sa patte. Malheureusement, le vétérinaire se rendit rapidement compte que l’amputation était le seul moyen de faire disparaître sa douleur pour lui permettre de profiter pleinement de la vie.
Sylvia, sa propriétaire, avait alors une facture de frais vétérinaires de plus de 2.800 CHF. La bonne nouvelle c’est que Marble est maintenant de retour à la maison où il apprend à très bien se débrouiller sur trois pattes. Il ne souffre plus et semble déterminé à profiter d’une vie heureuse et bien remplie, comme tout chaton le mérite.

Études de cas

Luxation patellaire congénitale

4 Dec 2020

Patient

  • Chienne Jack Russell Terrier de 12 semaines

Présentation clinique

  • boiterie des membres postérieurs pendant deux semaines

Découvertes cliniques

  • le patient était brillant, alerte et en bonne condition physique
  • boiterie modérée des pattes arrière gauches lors de la marche

Examen orthopédique

  • luxation patellaire médiale bilatérale Grade 2/4
  • rotule gauche pire que la droite
  • légère atrophie du muscle postérieur gauche et épanchement de l’articulation du grasset gauche

Enquête

  • Sédation pour examen
  • Tomographie (CT) des articulations du genou
    • luxation médiale de la rotule gauche
    • hypoplasie bilatérale des crêtes trochléaires
    • léger épanchement du genou gauche

Chirurgie / Traitement

  • anesthésie générale pour la chirurgie
  • chondroplastie trochléaire bilatérale
  • le muscle crânien sartorius était partiellement relâché bilatéralement
  • le rétinaculum médial était partiellement fermé bilatéralement
  • l’aponévrose latérale était imbriquée dans le grasset gauche

Soins postopératoires  

  • le patient a été hospitalisé pendant la nuit avec une analgésie continue.

Médicaments et traitements

  • le patient est sorti avec une cure de:
    • méloxicam tous les jours x 14 jours
    • Synulox deux fois par jour X 5 jours
  • les propriétaires ont limité le patient à de courtes promenades en laisse pendant 10 jours
  • aucune activité sans laisse n’était autorisée pendant 28 jours

Suivre

  • Les sutures ont été retirées après 7 à 10 jours
  • Patient réexaminé après 21 jours
  • Une radiographie plus poussée a confirmé les progrès de la fonction rotulienne

Résultat

  • Le patient est revenu à une fonction normale à l’examen à 21 jours

Coûts de traitement

Coûts totaux d’investigation, de chirurgie et de soins postopératoires    6159 €

Contribution du client    100 €

Montant total remboursé au vétérinaire par assurance      6059 €

Le berger belge malinois “Kuno” a été formé par l’armée britannique pour détecter les explosifs, les armes et neutraliser les ennemis. En 2019, il avait tout juste 3 ans, son maître et lui ont été déployés en Afghanistan pour y soutenir les forces britanniques spécialisées ainsi que les forces afghanes. Lors d’un raid nocturne contre les membres d’Al-Qaïda, un insurgé les a attaqué à la grenade et à la mitraillette, les forces d’assaut ne pouvaient plus avancer sans risquer de perdre des vies. C’est alors que Kuno, qui portait des lunettes de vision nocturne, a chargé sous une pluie de balles, projeté le tireur au sol changeant ainsi le cours de l’attaque: grâce a lui la mission put être menée à bien.

Au cours de cette exceptionnelle démonstration de bravoure et de dressage, Kuno a été touché aux pattes arrières par des balles; l’une d’entre elles a presque entièrement sectionné sa patte gauche. D’abord soigné par son maître-chien et des médecins à bord d’un hélicoptère, il a ensuite subi une opération chirurgicale qui lui a permis de rentrer au Royaume-Uni. Kuno a effectué son voyage de retour dans un avion de la RAF à bord duquel il a reçu les soins  du corps vétérinaire de l’armée royale (RAVC). 

De retour au Royaume-Uni, Kuno a été transféré au Defence Animal Training Regiment à Melton Mowbray. C’est alors que l’on a fait appel à l’expertise du professeur Dick White, président et conseiller clinique de Smart Paws.

Dick White, un des plus grands spécialistes mondiaux de la chirurgie canine, a supervisé un vaste programme de chirurgie reconstructive, rendue indispensable après l’amputation d’une partie de la patte de Kuno.

C’est alors que ce dernier a entamé un long programme de réhabilitation pour retrouver les fonctions nerveuses et musculaires de ses pattes.  Il est devenu, quelques mois plus tard, le premier chien militaire britannique muni de prothèses sur mesure qui, combinées à une orthèse, lui ont permis de retrouver un niveau de mobilité acceptable.

Dick White a rendu hommage à Kuno : “Nous avons été sidérés de voir à quel point  il a réussit à retrouver un niveau de fonction remarquable de sa patte gauche. Sa récupération a dépassé de loin toutes nos attentes – c’est un chien vraiment très résistant. Il fait partie des animaux vraiment exceptionnels que j’ai eu le privilège de rencontrer au cours de mes 40 ans de carrière  vétérinaire”.

 

Kuno vit désormais dans un nouveau foyer et, grâce aux compétences et à l’expertise vétérinaire dont il a bénéficié, il peut profiter d’une retraite agréable et bien méritée. Il recevra sa médaille Dickin lors de la cérémonie virtuelle qui se tiendra le 24 novembre.

Cette histoire nous rappelle le rôle crucial que jouent les animaux, soutiens des forces armées, pendant les conflits.